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Blanquilla (Venezuela) : pêche aux requins

   
C'est à bord de "Kanelli", le bateau de pêche de notre ami vénézuelien Hochet que Fabrice part aux aurores
pour aller retirer les 3 kilomètres de lignes posées la veille au large de la Blanquilla, une petite île sauvage du Venezuela.
La veille, Hochet et ses trois compagnons ont pris le soin de fixer après chacun des énormes hameçons
un morceau de poisson (murène, peroquet ou petits mérous font trés bien l'affaire).

   
                                           Hochet, le capitaine                                              Remonter la ligne est un travail physique et répétitif. Mais...

   
... Ca y est ! Une première prise. Il est 6h du matin. Ce requin citron pèse 110 kg.
Hochet me laissera en souvenir quelques dents de requin, de quoi confectionner des pendantifs !

 

   
De retour à Margarita, nous en profitons pour effectuer des travaux de couture pour Océane :
notre ancienne annexe rend l'âme. Nous la vendons pour en acheter une nouvelle. L'annexe, c'est un peu
la voiture de tous les jours. Une bonne annexe et un bon moteur sont deux éléments essentiels sur un bateau.
Nous demandons à "Johnny" de nous confectionner une housse pour l'annexe afin de protéger cette dernière
des rayons destructeurs du soleil.

Parallèlement, nous lui confions notre génois pour qu'il refasse toute la bande anti-UV, totalement cuite par le soleil.
Et pour finir, nous lui faisons faire les protections des hublots du carré.
Au total, 10 jours de travail. Et si la main d'oeuvre reste bon marché au Vénézuela, il faut être en permanence
derrière Johnny si on veut que le travail avance.
Et c'est la veille de notre départ de Margarita, à 20h, que tout est en place. C'est un peu stressant.


Nicolas fête ses 4 ans sur Océane

Nicolas fête ses 4 ans.
Titouan est de la fête, ainsi que ses parents Pat et Jo, pour le plus grand plaisir
de tout l'équipage d'Océane.

Retour vers les Antilles

   
Nous quittons les îles du Venezuela pour revenir contre vents et courants dans les Antilles.
En principe, deux jours et deux nuits de navigation sont prévus (nous aurons mis exactement 53 heures pour atteindre Union dans les Grenadines).
Tout commence bien : bonne condition météo, prise de deux Coryphènes et passages de dauphins. Mais cela ne va durer que trop peu de temps.

Le vent se met à forcir vraiment, atteignant 28 à 30 noeuds, dans une mer de plus plus creuse.
Nous prenons le troisième ris dans la grand-voile, d'autant que notre gréement est fragilisé : haubans et étai compte plusieurs torons cassés, les câbles sont déjà fatigués.

Nous remontons au vent et Océane percute en permence les vagues de plus en plus fortes.
Tout est trempé, Fabrice doit même changer de tenue à plusieurs reprises.
Le pilote automatique a de la peine à barrer dans cette mauvaise mer et Fabrice doit rester à la barre quasiment durant toute la navigation, nuit et jour.
Les traits se creusent, la fatigue se fait sentir, l'arrivée vers les Antilles semblent interminable.

Dés notre arrivée, nous nous écroulons de fatigue, heureux de pouvoir récupérer, au calme dans le lagon de Union.

 

    

Notre carénage à Grenade

C'est à Grenade, au sud de l'arc antillais, que nous décidons d'affectuer le carénage annuel d'Océane.
5 jours à terre pour refaire à Océane une mise en beauté, obligatoire sous peine de voir se développer tout un herbier sous les coques !

    

     
Les "petits schtroumfs" en action...

Nous retrouvons avec grand plaisir les mouillages dans les Grenadines
    

    
Océane aux Tobago Cayes                                                                         Palm Island

    
Morpion... et oui, c'est le nom de cette petite île de sable d'à peine 100 mètres de longueur !

    
Petit Tabac (et pourtant l'air y est d'une rare pureté !)

    



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